Apres une journée de boulot, nous voilà parti Vendredi 17h direction Auxerre.
Alors que Jéjé nous emmène, nous voilà bouché 15min dans la montée du pont de Brotonne. Ca commence bien.
Arrivée sur paris, la francilienne qui bouche, on s’y attendait et nous voilà parti dans l’arrière pays de Montléry.
1h Après on rattrape l’A6. Oliv prend le volant histoire d’arriver avant 22h et de pouvoir récupérer nos accréditations, ticket repas et Logement. Et oui là bas, repas chaud le soir offert pour les commissaires ainsi que le logement ( dans un internat de garçon ) et le petit dej.
Apres avoir retrouvé Bernard et Arno, petit tour au parc fermé avant de faire dodo.
Que le plateau semble beau, on cherche les nouvelle R3 ( enfin les Clio ).
Une fois glissé dans le sac de couchage, le sommeil a du mal à venir car la nervosité gagne, imagine, championnat de France Terre avec de la 307WRC, de la cordoba, la 207 et 50 206 ! ça va saigner grave !
Réveil à 5h ! trop la classe ! Direction le petit dej ou nous rejoigne Bruno, Patrice et Yann qui on fait la route de bonne heure.
Direction le 1er point de rassemblement, ou l’on récupère les extincteurs. Direction notre poste ( n°2 ) en prenant soin de passer dans la spéciale et non par l’accès spectateur à 50m d’un village. Le parcours, des chemins plutôt roulant avec de grandes courbes, pas mal. Arno et Bernard sont au poste n°1 dans un épingle gauche après la 1ere grande " ligne droite ". Nous nous sommes dans une épingle droite suivit d’une équerre gauche.
Bref, nous installons le campement, et nous faisons un tour de reco sur le poste.
2 Jeunes commissaires sont également là en renfort. On décide de couper en deux, La tribu RNC prendra au premier tour l’épingle puis au deuxième passage le droite situé 300m après.
Le tour de reconnaissance commence et l’on admire les autos au ralenti, ou presque. Y’a déjà des fangio qui testent l’épingle pleine de gravillons.
Petite pause pâté à 9h30 avec un vendange tardive ( boire un vin de Loire à coté de Chablis, n’importe quoi les gars ! ). Dieu que la vie est dure. Avant de commencer le 1er vrai tour.
Dans l’épingle tout se passe bien, voire presque tranquille à part 1 ou 2 tête à queue, et des pilotes qui s’excusent. Cuoq, joli et la 207 impressionne. La Clio est bien mais on sent qu’elle ne donne pas pleine satisfaction aux pilotes. Elle est en cours de développement.
Enfin la pause midi à 14h ! Et 30min plus tard c’est reparti. Je décide de descendre 2 virages plus loin ou les autos arrivent sur un gauche puis un gros freinage pour une équerre gauche. Nous voilà parti à 3 avec Gégé et Yann. De plus, on les revoit passer dans notre dos, car la spéciale tourne sur elle même. Bref, super sympa. De joli passages et qu’est ce que ça va vite dans la descente ! On voit les gros cœurs. Lebrun pas très impressionnant, il prend la mesure de son auto. Cuoq sur 3 cylindres, mais ça roule avec 15s d’avance sur Mordacq suivi de Chambon. Les commissaires stagiaires ne sont fait chambrés toute la journée mais ça n’a pas bosser dur dur !
On navigue un peu entre plusieurs virages pour ramener des souvenirs. Et on se remonte tranquille retrouver le reste de la troupe. Le droite est sur le raccordement de 2 chemins avec une légère bosse. Certains se font secouer !
La fin de cette première journée sonne et l’on voit revenir les 2 commissaires bardés de poussière, la on a bien joué !
Direction le parc assistance histoire de voir les dernières autos. Ensuite un petit repas chaud nous a été servi, que ça fait du bien ! et dodo, enfin après une courte discussion dans une chambre mais sans 3ème mi-temps. Le temps nous est compté on se lève à 4h30 !
Le dimanche, réveil difficile et nous voilà reparti à notre point de rassemblement. Nous sommes dans la première spéciale au poste 1. Et là on magouille avec les jeunes commissaires pour être tous ensemble. Trop bien.
Le poste 1 est donc un point spectateur, avec en entrée une équerre gauche puis 300m et une épingle droite pour un gauche et 200m équerre gauche suivie d’une montée dantesque caillouteuse ! Enfin le principal, un petit cour d’eau longe le poste histoire de mettre le coca au frais, Mmmm trop bon, merci Bernard.
Nous, nous avons pris la spéciale le matin à l’envers entre le poste 5 et le 1. Fallait voir l’état de la route et ça cognait partout ! y’a des endroits chaud chaud chaud sur des bosses !
Nous hissons les couleurs de la Normandie alors que les recos commencent.
10h et …… pause pâté, normal ! Micheline avait eu le temps d’en faire 2. Merci Madame, trop bon.
1er tour et les commissaires et leurs stagiaires se déploient. Yann et moi naviguons histoire de ne rien louper. La sortie de la première équerre est impressionnante tout en glisse. L’épingle avec une belle bosse à l’intérieure donne lieu a de jolies figures.
Pause midi. 2ème tour de l’après midi et re déploiement. Il fait beau et très chaud, ça bronze. Le site se vide après le passage des 20 premières voitures. Et la journée se termine sans accident notable. Les mecs sont habitués à rouler sans voir âme qui vive sur 3kms ! Ca change du rallye ou pire des courses de cote.
Avant le retour en Normandie, on profite d’une réserve d’eau pour se débarbouiller le visage et les jambes.
Le retour en Normandie fut assez rapide, même si Bruno a traîner, la malédiction des Peugeot, après le 806. Il a crevé et n’arrivait pas a changer sa roue, on a failli faire demi tour pour lui prêter main forte. Finalement il est rentré avec seulement 2 gougons/4 !
Bref, un super week end, a rééditer même si c’est un peu loin, ça rappelle l’Allemagne mais avec un plateau de 160 voitures et des furieux au volant.
@+
Florent
Bénévoles, Pilotes et Officiels réunis autour d'un seul but faire vivre le sport automobile. Retrouver toutes les aventures de Rallye'n Caux
jeudi, avril 19, 2007
jeudi, avril 12, 2007
Rallye du Pays de Caux : une Année exceptionnelle pour petitmome
Tout a commencé il y a au moins 3 mois pour le travail de fond mais le coup d’envoi fut donné Vendredi matin. Nous étions tous heureux de se retrouver, de plus, la neige était de la partie et nous n’avons pas résister à se faire une petite bataille malgré le boulot.
Bref, 8 braves hommes les pieds dans la neige en train de planter des poteaux et dérouler la rubalise => ça fait froid au pied !
La surprise du matin, c’est de me faire interpeller par le capitaine de gendarmerie pour me signaler qu’il avait déjà reçu 1 plainte car 1 concurrent roulait " vite ". J’essaye de calmer le jeu. Il me signale que des contrôles radars vont être fait et dimanche sur le routier.
La pause midi est donc la bienvenue pour faire sécher les chaussettes et réchauffer les pieds. L’après midi , on prend presque les mêmes et on recommence. Arrêt des hostilités vers 18h. Nous avons fait 90% du boulot. Les carrefours ce sont montés vitesse grand V car nous avons développer encore cette année une technique de dingue, on déroule la rubalise sur le périmètre de la zone puis simplement des grands bouts en travers tous le 20m. Nous avons supprimé la technique du zig-zag. Bien trop compliqué pour le dépiquetage et long à faire. Cette nouvelle technique n’enlève en rien à la visualisation de l’interdiction de pénétrer dans l’espace.
Samedi matin, rebelote, on prend les mêmes voire plus. Ca déroule le téléphone, on se finit la spéciale de St Gilles et ça peaufine les virages de Fontaineval. Il pleut pas mal et ouf : Pause midi, on en profite pour ramener le podium sur Juliobonna.
Samedi après midi, je lâche mes petits loulous de l’implant pour aller reconnaître. Eh oui, cette année, un petit plaisir : courir à Lillebonne. Après avoir fêté mes 20 ans d’organisation, fallait bien que j’arrive à faire ca. Même si je prend plutôt ça comme une façon de voir l’endroit du décor et mettre le doigt sur certains défauts. Bref, on fait les reco. Pour cette épreuve, de plus, j’hérite d’un nouveau pilote, non pas un petit jeune mais René Hubert, plus que plus d’expérience en rallye. Le système de note ne me dépayse pas, c’est facile a comprendre. Retour au parc assistance pour décharger la voiture et aller aux verifs techniques. Arrivée aux verifs techniques je pointe chez notre bon Marc Pimont qui ne m’avait même pas reconnu ! on est derriere les Barabé, trop bien et on tape la jacte ! La voiture passe sans souci et direction le parc fermé. Un petit tour pour voir le plateau et zouuuu on rechange de casquette : responsable implant. Je m’en vais faire un tour dans Fontaineval histoire de voir 2-3 trucs que j’avais demandé de changer. Retour au PC pour regler 2-3 formalités avant de partir manger un morceau. Repos durant le repas ! Même pas, on est parti démonté les tentes des vérifs pour les porter à Julio. Gilou et moi à l’arrière d’un camion conduit par Jean-Mi : ca donne, 10m et gros frein, gilou et moi à l’arrache, explosé comme 2 grosses merd…. sur la tente. Trop délire. Bref repos mérité après s’être inquiété du téléphone sur le podium de julio ! !
Dimanche matin : le grand jour.
Levé vers 5h en pleine forme malgré une courte nuit. Je commence comme d’hab par un tour au parc fermé pour voir si pas de souci avant de poser le téléphone sur le podium de Julio.
Un petit Café plus tard et un savon par Bernard et me voilà parti avec les gars de l’implant.
On se fait ça à 7. Faut dire que rouler les bottes de paille le matin, ça te réveille. Juste le temps de passer la ligne, de réparer le téléphone de l’arrivée et revoilà mon capitaine qui se pointe. Il me raconte qu’il a 2 numéros de voiture qui conduisait " rapidement " sur le parcours et que pour l’an prochain il hésiterait à signer l’autorisation du rallye et proposerait des solutions pour éviter les vitesses excessives lors des recos.
Bref direction la 2ème. Comme d’hab il manque les 3 1eres bottes de paille au premier carrefour ! Même pas drôle ! On finit l’implant tranquille et à l’heure pour une fois, oui oui, bon y’avait le directeur de course juste à mon cul mais 9h30 on quitte la spéciale.
Retour à la salle Thiers pour un petit café. Alors que j’allais enfiler ma combi, un dernier petit souci : pas de PC au podium. On rapplique les isabelle d’urgence et on installe les logiciels en catastrophe pour éviter à Jenny les nombreux aller et retour à vélo !
Et en voiture ! Nous voilà arrivé à l’ES1 après 30min d’assistance. Pas d’attente, ca y va tout seul. Un petit coucou à la voiture balai et maxi concentration. Et 5,4,3,2,1 go. Ca avance, le terrain est bien gras, la voiture sous-vire en sortie de virage avec toute la boue à la corde ! Bref, on s’en sort honnêtement et on est 7ème de la classe.
Es2 même punition. Je réalise que je suis en course et pas en voiture balai, ca change ! Les copains font coucou sur le bord de piste. Trop bien ! et voilà un premier tour de boucler. On rentre au parc pour à peine 30min, juste le temps d’avaler ma merguez-frite de l’année ! Merci Yannick ! Et retour à l’assistance. On garde les memes pneus, juste un peu d’essence. ES3, un poil d’attente. un truc excellent que je ne savais pas, y’a même un commissaire avant le départ qui surveille que tu es bien harnaché et qui te fait avancer sur la ligne au dernier moment ! Dingue ! ES3, ça a séché , trop même. Réné est en confiance et ça allume plus ! Là, j’apprécie bien. Le droit derrière l’arbre avant la descente de la ferme n’est pas si impressionnant que ça ! par contre qu’est ce que ça va vite dans la descente, un coucou à Gilbert avant le gros freinage. On améliore de 7sec.
Direction l’ES4 après un changement de pneu, je pense que tout le monde en a fait autant.
Pointage direct à la voiture sans sortir du baquet car gros arrêt de course. Bruno est sortie pour voir, pas joli joli la 106. L’équipage est sonné et part en ambulance. Ils en sont ressortis le soir avec une minerve mais ils vont bien. Ca repars en course, chouette ? ? Non arrêt de nouveau devant nous pour une nouvelle sortie ( y’a toujours des optimistes ! ) Après 10min d’attente toute la classe N1 est dérouté vers le parc fermé : neutralisation pour nous. Ceci permettra d’assurer les arrières et d’être pas trop en retard.
Bref, on rentre en convoi et 5min de regroupement et reparti pour l’assistance. Rien a faire puisque nous n’avons effectué le routier !
ES5 : On est chaud, l’équipe de déplantation est là prête à faire feu et nous voilà parti à l’attaque, ça bouillonne, on améliore de 2sec.
ES6 : Ca chôme pas, les notes tombent et ça va vite. A peine le temps de faire un coucou. Le moteur hurle dans la montée de Ste Gertrude. Résultat 17sec de mieux que notre 1er temps. René me dit au point stop : " souci ça fume ", pas le temps de relever les temps et je lui dit roule , ça va refroidir. Le téléphone sonne, la pagaille entre enlever le casque, prendre le carnet d’itinéraire, vérifier les températures, répondre au tel. 1er appel manqué, ça ressonne, je décroche et là Camboui qui nous dit que probable fuite de liquide de refroidissement, ca termine fort alors qu’il ne nous reste que 10kms pour rentrer ! Je saute sur la CB prévenir notre assistance. Arret éclair, on ouvre le capot, on constate effectivement une fuite sur le radiateur coté moteur : bizarre ! Bref on prend un paire de gant et du liquide de refroidissement et en avant. Bien entendu à peine un mot dans la voiture, stress, œil rivé sur la température. Au rond point d’Intermarché, le voyant s’allume, je dis à René : " on s’arrête , il nous reste 10min ". René ouvre le capot, plus une goutte dans le bocal, je rempli et en route. On pointe flash au CH, pas le temps de s’arrêter sur le podium et zoooo rangé dans le parc ! ouf !
Le cousin Pasco est venu me voir avec la petite famille, sympa on raconte les anecdotes de la journée. Et là pas le temps d’attendre le résultat final, direction la déplantation. Je commence par la fin de L’es2, juste le temps de finir le dernier virage et je vois les camions de Manu et Jean Mich, trop fort les gars !
Un coup de téléphone de Claudine pour me confirmer notre classement : 55ème/110 au scratch / 8ème/16 de classe
Direction la grange de Michel pour tout décharger et retour à Lillebonne.
Nous arrivons juste pour ma courte escapade sur le podium et profiter d’un repos dans la salle Juliobonna.
Apéro pour fêter ça et repas à la Prairie. Le café servit, direction dodo car le week end fut bien chargé et les casquettes pèsent lourds. Il est 1h du mat.
Pour conclure : un week end exceptionnel , ou j’ai encore beaucoup appris sur le Rallye et apprécié les spéciales. Nous avons un beau tracé. Une spéciale technique avec des virages qui s’enchaînent et une qui fait plus parlé la mécanique et le cœur car l’enfilade avant le raccordement, chaud chaud chaud.
Un grand Merci à tous, un très joli travail d’équipe cette année.
Bref, 8 braves hommes les pieds dans la neige en train de planter des poteaux et dérouler la rubalise => ça fait froid au pied !
La surprise du matin, c’est de me faire interpeller par le capitaine de gendarmerie pour me signaler qu’il avait déjà reçu 1 plainte car 1 concurrent roulait " vite ". J’essaye de calmer le jeu. Il me signale que des contrôles radars vont être fait et dimanche sur le routier.
La pause midi est donc la bienvenue pour faire sécher les chaussettes et réchauffer les pieds. L’après midi , on prend presque les mêmes et on recommence. Arrêt des hostilités vers 18h. Nous avons fait 90% du boulot. Les carrefours ce sont montés vitesse grand V car nous avons développer encore cette année une technique de dingue, on déroule la rubalise sur le périmètre de la zone puis simplement des grands bouts en travers tous le 20m. Nous avons supprimé la technique du zig-zag. Bien trop compliqué pour le dépiquetage et long à faire. Cette nouvelle technique n’enlève en rien à la visualisation de l’interdiction de pénétrer dans l’espace.
Samedi matin, rebelote, on prend les mêmes voire plus. Ca déroule le téléphone, on se finit la spéciale de St Gilles et ça peaufine les virages de Fontaineval. Il pleut pas mal et ouf : Pause midi, on en profite pour ramener le podium sur Juliobonna.
Samedi après midi, je lâche mes petits loulous de l’implant pour aller reconnaître. Eh oui, cette année, un petit plaisir : courir à Lillebonne. Après avoir fêté mes 20 ans d’organisation, fallait bien que j’arrive à faire ca. Même si je prend plutôt ça comme une façon de voir l’endroit du décor et mettre le doigt sur certains défauts. Bref, on fait les reco. Pour cette épreuve, de plus, j’hérite d’un nouveau pilote, non pas un petit jeune mais René Hubert, plus que plus d’expérience en rallye. Le système de note ne me dépayse pas, c’est facile a comprendre. Retour au parc assistance pour décharger la voiture et aller aux verifs techniques. Arrivée aux verifs techniques je pointe chez notre bon Marc Pimont qui ne m’avait même pas reconnu ! on est derriere les Barabé, trop bien et on tape la jacte ! La voiture passe sans souci et direction le parc fermé. Un petit tour pour voir le plateau et zouuuu on rechange de casquette : responsable implant. Je m’en vais faire un tour dans Fontaineval histoire de voir 2-3 trucs que j’avais demandé de changer. Retour au PC pour regler 2-3 formalités avant de partir manger un morceau. Repos durant le repas ! Même pas, on est parti démonté les tentes des vérifs pour les porter à Julio. Gilou et moi à l’arrière d’un camion conduit par Jean-Mi : ca donne, 10m et gros frein, gilou et moi à l’arrache, explosé comme 2 grosses merd…. sur la tente. Trop délire. Bref repos mérité après s’être inquiété du téléphone sur le podium de julio ! !
Dimanche matin : le grand jour.
Levé vers 5h en pleine forme malgré une courte nuit. Je commence comme d’hab par un tour au parc fermé pour voir si pas de souci avant de poser le téléphone sur le podium de Julio.
Un petit Café plus tard et un savon par Bernard et me voilà parti avec les gars de l’implant.
On se fait ça à 7. Faut dire que rouler les bottes de paille le matin, ça te réveille. Juste le temps de passer la ligne, de réparer le téléphone de l’arrivée et revoilà mon capitaine qui se pointe. Il me raconte qu’il a 2 numéros de voiture qui conduisait " rapidement " sur le parcours et que pour l’an prochain il hésiterait à signer l’autorisation du rallye et proposerait des solutions pour éviter les vitesses excessives lors des recos.
Bref direction la 2ème. Comme d’hab il manque les 3 1eres bottes de paille au premier carrefour ! Même pas drôle ! On finit l’implant tranquille et à l’heure pour une fois, oui oui, bon y’avait le directeur de course juste à mon cul mais 9h30 on quitte la spéciale.
Retour à la salle Thiers pour un petit café. Alors que j’allais enfiler ma combi, un dernier petit souci : pas de PC au podium. On rapplique les isabelle d’urgence et on installe les logiciels en catastrophe pour éviter à Jenny les nombreux aller et retour à vélo !
Et en voiture ! Nous voilà arrivé à l’ES1 après 30min d’assistance. Pas d’attente, ca y va tout seul. Un petit coucou à la voiture balai et maxi concentration. Et 5,4,3,2,1 go. Ca avance, le terrain est bien gras, la voiture sous-vire en sortie de virage avec toute la boue à la corde ! Bref, on s’en sort honnêtement et on est 7ème de la classe.
Es2 même punition. Je réalise que je suis en course et pas en voiture balai, ca change ! Les copains font coucou sur le bord de piste. Trop bien ! et voilà un premier tour de boucler. On rentre au parc pour à peine 30min, juste le temps d’avaler ma merguez-frite de l’année ! Merci Yannick ! Et retour à l’assistance. On garde les memes pneus, juste un peu d’essence. ES3, un poil d’attente. un truc excellent que je ne savais pas, y’a même un commissaire avant le départ qui surveille que tu es bien harnaché et qui te fait avancer sur la ligne au dernier moment ! Dingue ! ES3, ça a séché , trop même. Réné est en confiance et ça allume plus ! Là, j’apprécie bien. Le droit derrière l’arbre avant la descente de la ferme n’est pas si impressionnant que ça ! par contre qu’est ce que ça va vite dans la descente, un coucou à Gilbert avant le gros freinage. On améliore de 7sec.
Direction l’ES4 après un changement de pneu, je pense que tout le monde en a fait autant.
Pointage direct à la voiture sans sortir du baquet car gros arrêt de course. Bruno est sortie pour voir, pas joli joli la 106. L’équipage est sonné et part en ambulance. Ils en sont ressortis le soir avec une minerve mais ils vont bien. Ca repars en course, chouette ? ? Non arrêt de nouveau devant nous pour une nouvelle sortie ( y’a toujours des optimistes ! ) Après 10min d’attente toute la classe N1 est dérouté vers le parc fermé : neutralisation pour nous. Ceci permettra d’assurer les arrières et d’être pas trop en retard.
Bref, on rentre en convoi et 5min de regroupement et reparti pour l’assistance. Rien a faire puisque nous n’avons effectué le routier !
ES5 : On est chaud, l’équipe de déplantation est là prête à faire feu et nous voilà parti à l’attaque, ça bouillonne, on améliore de 2sec.
ES6 : Ca chôme pas, les notes tombent et ça va vite. A peine le temps de faire un coucou. Le moteur hurle dans la montée de Ste Gertrude. Résultat 17sec de mieux que notre 1er temps. René me dit au point stop : " souci ça fume ", pas le temps de relever les temps et je lui dit roule , ça va refroidir. Le téléphone sonne, la pagaille entre enlever le casque, prendre le carnet d’itinéraire, vérifier les températures, répondre au tel. 1er appel manqué, ça ressonne, je décroche et là Camboui qui nous dit que probable fuite de liquide de refroidissement, ca termine fort alors qu’il ne nous reste que 10kms pour rentrer ! Je saute sur la CB prévenir notre assistance. Arret éclair, on ouvre le capot, on constate effectivement une fuite sur le radiateur coté moteur : bizarre ! Bref on prend un paire de gant et du liquide de refroidissement et en avant. Bien entendu à peine un mot dans la voiture, stress, œil rivé sur la température. Au rond point d’Intermarché, le voyant s’allume, je dis à René : " on s’arrête , il nous reste 10min ". René ouvre le capot, plus une goutte dans le bocal, je rempli et en route. On pointe flash au CH, pas le temps de s’arrêter sur le podium et zoooo rangé dans le parc ! ouf !
Le cousin Pasco est venu me voir avec la petite famille, sympa on raconte les anecdotes de la journée. Et là pas le temps d’attendre le résultat final, direction la déplantation. Je commence par la fin de L’es2, juste le temps de finir le dernier virage et je vois les camions de Manu et Jean Mich, trop fort les gars !
Un coup de téléphone de Claudine pour me confirmer notre classement : 55ème/110 au scratch / 8ème/16 de classe
Direction la grange de Michel pour tout décharger et retour à Lillebonne.
Nous arrivons juste pour ma courte escapade sur le podium et profiter d’un repos dans la salle Juliobonna.
Apéro pour fêter ça et repas à la Prairie. Le café servit, direction dodo car le week end fut bien chargé et les casquettes pèsent lourds. Il est 1h du mat.
Pour conclure : un week end exceptionnel , ou j’ai encore beaucoup appris sur le Rallye et apprécié les spéciales. Nous avons un beau tracé. Une spéciale technique avec des virages qui s’enchaînent et une qui fait plus parlé la mécanique et le cœur car l’enfilade avant le raccordement, chaud chaud chaud.
Un grand Merci à tous, un très joli travail d’équipe cette année.
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