24 H 4x4 de France

Au début on s’est un peu demandé avec Bruno, Patrice et Jérémie ce qu’on faisait là.
D’abord se lever à 3H du mat, pour arriver dans une espèce de pré avec des gardiens partout
(mais là on s’en moquait, on avait le droit de rentrer) avec une route goudronnée au milieu recouverte d’une fine couche de boue et le tout enveloppé dans le brouillard. Etrange !!
Après ¾ heure d’attente (pourtant nous étions à l’heure) Arno et Bernard arrivent juste à temps pour le café, les pains au chocolat, la distribution des tee-shirts et des tickets repas puis direction notre poste, pardon nos postes, parce que avec Arno (notre chef), Bruno, Patrice (le stagiaire) et moi plus deux taches qui sont arrivés en retard (beaucoup plus que le chef) nous devons tenir deux postes pour les 24H de course plus les essais :
Le 10 (environ 1,5Kms) avec une bonne visibilité et le 11 un passage à guet où le matin aux essais il s’était transformé en un énorme trou plein de boue où une voiture sur cinq se trouvait coincée. Dans notre équipe nous avions en plus un 4X4 de dépannage (1 seul !!).
Bernard s’est retrouvé relation concurrent, nous l’avons vu juste une fois et comme par hasard au moment de l’apéro !
Arno a réparti les postes et les horaires, deux équipes au boulot pendant que la troisième se repose, donc nous avons en tout et pour tout que trois heures pour dormir pendant la nuit super !! On a découvert nos lieux pour se reposer ce n’était que deux grandes tonnelles avec un plancher donc avec Jéjé on a décidé de dormir dans la Safrane (comme d’hab) mais il fallait lui faire traverser la piste. Le gars du 4X4 voulait absolument venir m’aider mais forcément, j’ai réussi à passer tout seul. Il était un peu étonné
Les essais ont commencé vers 9H dans un véritable bourbier (d’où les bottes), il y avait des flaques d’eau grandes comme des piscines. Les pro-trucks avaient du mal à avancer (les roues AV tournaient à peine). Puis le départ de la course a été donné à 15H30. Les trois premières heures de course ont été une hécatombe surtout à notre poste. Les voitures tombaient en panne deux par deux ou trois par trois à notre poste d’un Kilomètre et demi de long. Nous étions crevés avec Bruno de galoper d’un bout à l’autre avec notre drapeau et notre radio à essayer de trouver un 4X4 pour dégager la piste. Puis ils se sont enfin calmés. Le reste de la course s’est déroulé plus tranquillement à part un tonneau au poste de Arno et de Patrice au milieu de la nuit.
Au début nous sommes plaint de la boue mais la dernière heure a été très difficile à cause de la poussière qui aurait été un enfer si elle avait duré tout le week-end. Après avoir transformé la Safrane en voiture de cultivateur (vous imaginez l’état intérieur comme extérieur) nous sommes rentrés par la banlieue pour éviter le périf, j’avais un carto du tonnerre, il nous a fait visiter le château de Versailles (enfin presque)
PS : Nous avons eu l’agréable surprise de voir notre ami Jean (je lui avais téléphoné) il est venu nous dire bonjour et prendre l’apéro (une petite vendange tardive du côté de Vouvray) pour l’anniversaire de Jérémie (16ans hé oui !!)
Prochain rendez-vous au rallye de Pont-Audemer (je ne fais plus Pourville faute de temps)
A +
Oliv’